Poïétique du fait-main et construction d'un paysage graphique

Présentation

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Une pratique du graphisme fait-main, en tant que travail de la matière, oriente le travail de création vers des poïétiques spécifiques : poïétique du bricolage, autopoïétique de la matière et poïétique du spontané. En interrogeant les enjeux d’une telle pratique à l’époque du numérique, on pourra distinguer le travail fait-main du graphiste-bricoleur et le travail infographique du graphiste-ingénieur, mettant en valeur leurs complémentarités. L’application ce travail de la matière à la photographie entraîne une ré-interprétation de la notion de photoplastique, (différente de celle de Moholy-Nagy), qui entraîne deux pratiques : la photoplastique de laboratoire et la photoplastique d’atelier.

 

Il s’élabore un jeu entre lumière et matière, que l’on peut étudier à travers la tension entre blanc-lumière et blanc-matière, une poïétique de la fragmentation, tout cela s’élaborant entre la transparence de la lumière et l’opacité de la matière. La notion de paysage graphique est fondée sur une vision du paysage en tant que construction artistique, en l’abordant au travers des notions de Tiers-Paysage et d’art involontaire, et par la pratique de la marche et de la photographie. Il se crée alors une relation entre graphisme fait-main, la photoplastique et le paysage par la création d’un paysage graphique. Ce travail donne d’abord naissance à un carnet d’expériences, qui évolue pour devenir un livre d’artiste.

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Mots-clés : Art, paysage, bricolage, photographie, graphisme, recherche-création.